Moins de choses qui opposent,
Qui imposent ses surdoses,
Où reposent nos névroses.
Moins de bien qui te tient,
Comme un frein qui survient,
Te maintient dans ton coin.
Moins d'ennui, de soucis
Et plus d'envie pour Celui
Qu'on supplie et qu'on prie.
Plus de temps pour ces gens,
N'étant plus ou partant,
N'attendant qu'un instant.
Plus de liens pour les siens,
Ces témoins de demain,
Ce besoin quotidien.
Moins de choses qui s'exposent
Qui sclérosent toutes nos causes
Pour qu'on n'osent plus grand chose.
Oublie tous leurs bruits !
Éblouit toutes tes nuits !
Puis relie ton esprit.
Et revis près de Lui,
Pour tes biens et les tiens,
Qui provient du divin.
Et revis près de Lui,
Pour Celui Qui nous tient
Et à Qui tout revient.
Yamin Makri